VIALLAT Claude (né en 1936)
RARE- 3 DESSINS ORIGINAUX de Claude VIALLAT sur feuillet double de qualité/ (Ed. du Chiendent, 1986 - Claude Viallat, Centre Georges Pompidou pour les dessins). Signatures des auteurs Jean-Louis Lopez et Jacques Durand en bas de la feuille
 
1/ "Tête de Taureau": Mine de Pb/Papier épais uniforme-29,5 x 20,7 cm 
2/ "Toréador et Taureau (1)": Encre/Papier épais quadrillé-29,5 x 20,7 cm 
3/ "Toréador et Taureau (2)": Encre/Papier épais quadrillé-29,5 x 20,7 c
 
NB: Le 1er dessin au crayon ("Tête de Taureau") est quasiment similaire à celui utilisé pour la couverture de l' ouvrage à petit tirage "Opéra Factice" (voir dernière photo) (Ed. du Chiendent, 1986) reproduisant sur papier quadrillé 24 dessins par Claude Viallat sur le thème de la corrida (la plupart de ces dessins appartiennent au Centre Georges Pompidou) et dont les auteurs du texte sont Jean-Louis Lopez et Jacques Durand.
Les 2 autres dessins originaux à l'encre ("Toréador et taureau" (1) et (2) ont été reproduits à l'identique dans le même ouvrage.
Cet ouvrage ("Opéra Factice") sera joint.
 
Dim: 29,5 x 20,7 cm (dessins)/ 41,4X29,5 cm (feuille)
 
NB:  Remise en mains propres  possible à la galerie (Paris 6ème)
 
BIOGRAPHIE Claude VIALLAT (né en 1936):
Débuts et formation
Claude Viallat est né en 1936 à Nîmes, en France. Il grandit dans le village d’Aubais, un lieu marqué par une forte tradition taurine qui influence ses premières années. Dès 1955, il entame son parcours artistique à l’École des Beaux-Arts de Montpellier, où il étudie jusqu’en 1959. C’est là qu’il rencontre des artistes comme André-Pierre Arnal et Daniel Dezeuze, avec qui il tisse des liens durables. Après un intermède pour son service militaire en Algérie de 1958 à 1961, il poursuit sa formation à l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris entre 1962 et 1963.
Développement artistique et influences
À Paris, Viallat découvre l’art américain, notamment les œuvres de Kenneth Noland, Morris Louis, Sam Francis et Mark Rothko. Ces rencontres le poussent vers l’abstraction et le conduisent à remettre en question les conventions traditionnelles de la peinture. Dès 1963, il adopte pleinement ce style, cherchant à explorer de nouvelles approches artistiques. En 1964, il commence à enseigner à l’École des Arts Décoratifs de Nice, où il affine son langage artistique personnel.
Le mouvement Supports/Surfaces
Claude Viallat est surtout reconnu pour avoir co-fondé le mouvement Supports/Surfaces dans les années 1970. Ce courant, novateur à l’époque, cherche à déconstruire la peinture traditionnelle en mettant l’accent sur les matériaux et les processus plutôt que sur la représentation figurative. Viallat se distingue par l’utilisation répétitive d’une forme abstraite unique – souvent décrite comme une éponge, un os ou une main – qu’il applique sur des toiles non tendues et non apprêtées. Ce motif devient sa marque de fabrique, lui permettant d’expérimenter avec la couleur, la texture et la matérialité de la peinture.
Carrière d’enseignant
Parallèlement à sa pratique artistique, Viallat mène une carrière d’enseignant influent. Il enseigne dans plusieurs écoles d’art prestigieuses en France, notamment à Nice, Limoges, Marseille, Nîmes et Paris. À travers son enseignement, il transmet son approche expérimentale et marque des générations d’artistes.
Expositions et distinctions
L’œuvre de Viallat est largement reconnue et exposée à l’échelle internationale. En 1982, le Centre Pompidou lui consacre une rétrospective. En 1988, il représente la France à la Biennale de Venise, un honneur témoignant de son importance dans le paysage artistique. En 2006, il reçoit le prix de la Fondation Simone et Cino del Duca pour la peinture, récompensant sa contribution majeure à l’art contemporain.
Style et héritage
Le style de Claude Viallat se caractérise par ses formes répétitives et son exploration de la matérialité. En abandonnant les châssis traditionnels et en travaillant sur des supports libres, il défie les notions classiques de composition et de représentation. Son œuvre met en lumière le processus créatif et la physicalité du médium, offrant une réflexion profonde sur la nature de la peinture. Aujourd’hui, Viallat continue de vivre et de travailler à Nîmes, où il reste une figure incontournable de l’art abstrait.