MICHAUX Henri (1899-1984)
Sans titre
1973
Grande Acrylique/Papier
Signée du Monogramme en bas à droite
Dimensions: 56 x 75 cm
Cette oeuvre, reproduite en page 39 du catalogue "Henri Michaux, Galerie Chave, Saint-Paul-de-Vence, 1990" (qui sera joint), reproduite également au catalogue "Travaux 1947-1978, Galerie A, Munich, oct-nov 1979" sera de plus incluse au Catalogue Raisonné en préparation par Micheline Phankim, Rainer Michael Mason et Franck Leibovici.
Provenance :
- Collection Gérard DEPARDIEU
- Galerie Chave, Saint-Paul-de-Vence
- Galerie Le Point Cardinal, Paris.
Expositions :
- Henri Michaux, Galerie Chave, Saint-Paul-de-Vence, 1990, catalogue, reproduit page 39
- Travaux 1947-1978, Galerie A, Munich, octobre - novembre, 1979, catalogue, reproduit, non paginé.
- Henri Michaux, peintures, Fondation Maeght, Saint-Paul-de-Vence, 3 avril - 10 juin 1976, n° 199.
BIOGRAPHIE:
Henri Michaux, né le 24 mai 1899 à Namur et mort le 19 octobre 1984 à Paris est un écrivain, poète et peintre belge d'expression française naturalisé français en 1955.
Parallèlement à l'écriture, dès 1925, il commence à s'intéresser à la peinture et à tous les arts graphiques en général. Exposé pour la première fois en 1937, il ne cesse ensuite de travailler, au point même que sa production graphique prend en partie le pas sur sa production écrite. Durant toute sa vie, il pratiquera autant l'aquarelle que le dessin au crayon, la gouache que la gravure ou l'encre. Il s'intéresse également à la calligraphie qu'il utilisera dans nombre de ses œuvres. Il inspirera le peintre belge Paul Trajman.
En 1948, Henri Michaux perd sa femme Marie-Louise Termet de façon tragique, à la suite d'un incendie domestique; ce deuil lui inspirera la même année son texte Nous deux encore.
La pratique de l'écriture et du dessin se sont conjugués, notamment, lors de son expérimentation de la mescaline (commencée en janvier 1955, à l'âge de 55 ans, alors que Michaux n'avait auparavant consommé aucune drogue mis à part de l'éther, comme en témoigne le texte « L'Éther », vingt-cinquième texte de La nuit remue). En effet, la correspondance entre Jean Paulhan et Michaux montre déjà un intérêt pour la drogue hallucinogène dans le courant 1954 ; mais c'est au début du mois de janvier 1955 que Jean Paulhan et la poétesse suisse Édith Boissonnas se retrouvent chez Michaux pour faire l'expérience de la mescaline : cette expérience sera renouvelée à trois reprises et fera l'objet de publications chez chacun des participants : Rapport sur une expérience de Paulhan (publié dans ses œuvres complètes), Mescaline de Boissonnas (La NRF, mai 1955) et Misérable Miracle de Michaux (Éditions du Rocher, 1956), dont le récit est complété par une quatrième expérience, qu'il mène sans ses deux acolytes, dans le courant 1955. Cette expérimentation, qui se prolongera jusque vers 1966 avec la parution des Grandes Épreuves de l'esprit, permet aussi de retrouver l'attrait de Michaux pour la médecine et en particulier la psychiatrie (il a assisté de nombreuses fois et dans de nombreux pays à des présentations de malades dans des asiles). Ces expérimentations se déroulaient parfois sous la surveillance d'un médecin, en calculant précisément les doses ingérées, en tenant un protocole d'observation médical et en dessinant. Il s'agit d'une approche scientifique — l'auto-observation — de ces substances psychotropes (Michaux expérimenta également le LSD et la psilocybine) et de la création artistique qui peut en découler. En 1963, il réalise avec Éric Duvivier Images du monde Visionnaire, un film éducatif produit par le département cinéma de l'entreprise pharmaceutique suisse Sandoz (mieux connue pour la synthèse du LSD en 1938) afin de démontrer les effets hallucinogènes de la mescaline et du haschich.
À la fin de sa vie, Michaux était considéré comme un artiste fuyant ses lecteurs et les journalistes, ce qui contraste avec les nombreux voyages qu'il a faits pour découvrir les peuples du monde et avec le nombre des amis qu'il compta dans le monde artistique.
Henri Michaux fait partie des peintres réunis pour l'exposition L'envolée lyrique, Paris 1945-1956 présentée au Musée du Luxembourg (Sénat), avril-août 2006 (Sans titre, 1948 ; Six dessins pour 'Mouvements' , 1949 ; Sans titre, 1951, Dessin mescalinien, 1955) - catalogue.
L'une de ses phrases les plus connues, disant à la fois son désir d'infini et de renaissance océanique et son refus de tout lien ou enfermement, est : « Un jour j'arracherai l'ancre qui tient mon navire loin des mers. »
(source wikipedia)
NB: Remise en mains propres possible à la galerie (Paris 6ème)
MICHAUX Henri (1899-1984)
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