top of page

Gérard GAGNEPAIN-DESSINS

"Le besoin d’exprimer quelque chose qui n’existe pas"
(Serge POLIAKOFF)

"Depuis mon adolescence j’ai toujours aimé dessiné, ce qui m’a amené à choisr l’école Estiennes. J’ai obtenu mon diplôme grâce aux épreuves de dessin. Durant de nombreuses années dans l’édition comme graphiste, cette discipline tenait une place très importante. 

De l’année 2005 à aujourd’hui, j’ai réalisé plusieurs milliers d'oeuvres  et en ai conservé plus de 2000: Aquarelles, pastels, fusains, mines de plomb, encres, craies, lavis et émaux. Je ne m’interdis rien, seul le résultat compte.

Depuis quelques années  j’ai tenté l’expérience de dessiner de la main gauche, étant  droitier: le résultat me passionne car cette main maladroite se révèle pleine de surprises; les tracés s’animent et prennent vie. Je suis étonné que cette main puisse évoluer avec vigueur et s’animer avec autant de fougue sur le papier. Elle investit le format du papier choisi avec des résultats parfois surprenants, s’aventure au hasard de la feuille blanche et essaie d’occuper l’espace qui lui est imposé. 

Elle se pose et ainsi ma craie, mon fusain ne quittent plus leurs supports. Dans le cas contraire, il me serait impossible de continuer mon tracé, je ne peux reprendre un dessin."

"J'ai toujours donné priorité à l’instinct, à l’instantané, essayer d’exprimer ce qui ne se voit pas, un moment de grâce...

Le dessin se réalise en quelques secondes. S’il ne me plaît pas, je le déchire, chose plus difficile avec la toile.

L’oeuvre sur papier me permet une liberté de création  et de jeter ce qui ne semble pas abouti.

Mon travail est fait dans la passion, je me regarde dessiner. C’est un instant furtif où tout apparaît parfois en moins d’une minute.

Les perspectives qui se perdent dans les lointains m’inspirent et me fascinent.

Dans les “désordres graphiques", je recherche avant tout à retrouver l’harmonie des formes appliquées directement sur le papier.

Certains paysages sont imaginaires, d'autres réalisés sur sites: Houlgate, Trouville, la Bretagne du Nord plus chaotique, les bords de seine...

Les natures mortes sont quant à elles totalement inventées. Capter l’instant, se l’approprier avec des formes qui s’imbriquent, toutes tracées dans le mouvement et avec rapidité."

bottom of page