top of page

ALONSO Angel (1923-1994)

"Composition 10"

 Poudre de charbon, Technique Mixte/Papier

Oeuvre vendue avec Certificat d'Authenticité

Dim: 21 x 27 cm.

 

Provenance : Collection Privée -

Oeuvre certitiée authentique par  le Président du Comité Alonso-sera référencée dans le catalogue raisonné de l'artiste en préparation.

 

A noter: En 2009, le musée Reina Sofía (Madrid) achète un nombre important d'œuvres d'Angel Alonso tandis que l’État espagnol reçoit ses archives (écrits, correspondances, documents), avec en perspective la création d’une fondation à Santander.

 

BIOGRAPHIE

Peintre français d'origine espagnole, né le 4 mars 1923 à Laredo en Cantabrie, mort le 20 décembre 1994 à Paris 14e.

Son travail s'articule autour d'une réflexion sur la couleur et la matière. Alonso se tiendra pendant pratiquement 20 ans à l'écart du marché de l'art, entendant ainsi préserver l'intégrité de son œuvre.

Les jeunes années : fuite de l'Espagne franquiste et installation en France

Après quelques années de formation en autodidacte, Angel Alonso quitte l'Espagne. Entre 1938 et 1939, il est arrêté à seulement 17 ans, incarcéré et condamné à mort après la prise de Bilbao par les franquistes. Sa famille dépose un recours en grâce, accepté du fait de son jeune âge.

Il retourne chez lui mais, quelques mois plus tard, est de nouveau arrêté pour désertion, n’ayant pas effectué son service militaire. Il est alors déporté sur l’île de Fuerteventura. Il s’évade puis, après une période de clandestinité, gagne, en 1947, la frontière française.

Il quitte alors définitivement l’Espagne pour rejoindre Paris. Ces années de prison seront l’un des fondements de son amitié indéfectible avec María Zambrano, elle-même réfugiée politique, qu’il connaîtra dès le début des années 1950. Il s'installe à Paris où il rencontre quatre artistes qui orienteront la première étape de son travail, Vieira da Silva, Árpád Szenes et, surtout, Nicolas de Staël et Pierre Tal Coat, ces derniers se retrouvant souvent dans leurs œuvres respectives.

En plus de ces premières influences picturales, il se sent attiré par la couleur et les collages de Matisse.

Les années 1950

En 1950, il se voit menacé d’extradition vers l’Espagne franquiste par les autorités françaises. Un comité de soutien s’organise, constitué entre autres par Michel Leiris, Francis Ponge, Henri Calet ou encore Pierre Descargues. Il n’obtiendra la nationalité française qu’en 1971 grâce au soutien de son beau-père, Roger Rigaud, ancien vice-président du Conseil de Paris.

En 1952, Alonso refuse d'exposer à la prestigieuse galerie Jeanne Bucher par « pudeur ». En effet, il estime que son jeune âge ne lui permet pas de prétendre à une telle exposition.

En 1955, il expose à la galerie André Schoëller, qui à cette époque représentait des artistes tels que Rebeyrolle, Fautrier, Messagier, Duvillier, Gnoli, Arroyo. À partir de cette exposition ses matériaux deviennent plus denses.

De 1957-58, il peint une série de toiles inspirées du tableau de Turner Les Funérailles en mer de Sir David Wilkie. Ce sont les années de sa rencontre fraternelle avec María Zambrano, celle-ci même qui lui présentera Emil Cioran. Ce dernier qualifia en 1987 Alonso comme le « dernier peintre français ». À la lumière de ces rencontres, Alonso initie son propre chemin.

En 1952, il s'installe à Genainvilliers, près de Chartres, qui deviendra, à partir de ce moment son lieu de réflexion et de recherche, centrée principalement sur la couleur. En 1958, il travaille avec les feuilles, les pommes, les troncs, les branches, obsédé par les aspects multiples des sensations végétales. Il parle beaucoup avec Tal-Coat, qui, lui aussi, expérimente constamment.

En 1956, après avoir vécu à Paris, au 49 de la rue de Rennes, Alonso s’installe à La Laurencie, propriété familiale de son épouse Monique Rigaud, dans le Limousin.

Ils y accueilleront nombre de leurs amis, parmi lesquels les poètes Yves de Bayser et Jules Supervielle, Suzane Tézenas, célèbre mécène, l’homme de lettres et critique Guy Dumur... C’est là qu’Alonso commence à approfondir le travail sur la matière et le paysage.

Les années 1960–1970 : bravade au marché de l'art et affirmation d'un langage pictural inédit

À partir de 1960 et pendant plus de vingt ans, Alonso se tiendra pratiquement éloigné du marché de l'art. Il se consacre à la peinture comme exigence spirituelle, toujours en contact avec la terre et la nature. Ce sont des années intenses marquées par un retour progressif vers l'essentiel qui se traduit surtout dans la couleur et dans les matériaux. Il commence la série des grands tableaux noirs composés à partir de poudre de charbon, de végétaux brûlés, de paille, de feuillage, de terres qui confèrent au tableau une consistance et une intensité unique. Simultanément il crée d'autres œuvres sur bois, carton ou papier où il poursuit son travail de recherche et de réflexion sur la couleur.  

Un matin très tôt, presque au point du jour, Alonso est subitement réveillé par l’odeur de la fumée venant de champs brûlés. Il va jusqu’à la grille de la ferme de la Chapelle et voit que le feu avance vers la maison. Au début il prend peur, puis réalisant que ce ne sont que des travaux des champs, il reste jouir du spectacle. Quand le feu s’éteint, c’est la vision absolue : la terre noire, comme un tapis, il n’a jamais rien vu d’aussi beau de sa vie. « Quelle insignifiance, la peinture ! », pense-t-il, et il commence à parcourir les champs noircis et à entasser de l’herbe brûlée et du charbon. Il prend des sacs et y met des cendres sans y toucher. Les formes — le squelette végétal — sont restées intactes ; le feu a détruit les corps sans décomposer leur silhouette. C’est ainsi que tout commence pour Alonso. La période initiale, vers 1963, des grands charbons et des grands espaces de boue ou de terres brûlées, où toutes les possibilités de la couleur noire brillent, vibrent, du sec à l’humide, du plus lumineux à l’obscurité la plus dense.

Dans les années 1970, le Comte de Flers réunit un groupe de mécènes autour d’Alonso pour l’aider financièrement, dont les collectionneurs Vivien et Aymar de Gunzburg, Béatrice Rosenberg et le célèbre tailleur parisien Gilbert Féruch...

(source wikipédia)

 

ALONSO Angel (1923-1994)

€2,500.00Price
  • NB: REMISE EN MAINS PROPRES POSSIBLE A LA GALERIE (PARIS 6EME)

    LIVRAISON GRATUITE EN FRANCE METROPOLITAINE

bottom of page